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Ma nouvelle vie
26 avril 2008

le dalai lama

Moi la premiere, je voyais cette homme comme un sein, une personne qui se devoue au autre qui n'est que paix et amour

et en fais de compter ce mec n'est qu'un imposteur, comment peut il parle de ce qui se passe en chine, alors

que lui tiens de propos hallucinant

je sais vous alllez me dire, c une chaine ces faux, et bien, non, tenez vous bien, l'article viens du journal liberation

En juillet 1938 (anniversaire en 2008), un SS champion d’alpinisme est vainqueur de la face nord de l’Eiger, en Suisse : une «première». Il s’appelle Heinrich Harrer. Le récit de son exploit, et sa photo avec Hitler, sont aussitôt diffusés massivement en Europe et dans le monde par la machine de propagande de Goebbels.

Il s’est inscrit à la SA en 1933, à la prise de pouvoir par Hitler (trois quarts de siècle en 2008). Passé à la SS, il est un favori du Reichsführer Heinrich Himmler.

Quelques mois après, autre «première» : ses camarades SS et lui-même sont vainqueurs des synagogues brûlées et des familles juives terrorisées, sur tout le territoire de l’Allemagne, lors de ce qu’ils nomment par dérision «la nuit de Cristal», le 9 novembre 1938.

Pendant que les Juifs passent à la nuit et au brouillard, Harrer est investi d’une mission par Hitler et Himmler en personnes : s’infiltrer au Tibet, en accord avec les ministres régents du dalaï-lama enfant, pour devenir précepteur de celui-ci. En pleine guerre d’agression contre la Chine de l'allié japonais des Nazis, il s’agit de conquérir Lhassa comme nœud stratégique sur l’axe Berlin-Tokyo.

2008 est l’anniversaire de la «reconnaissance» par Hitler en 1938 de la stratégie de morcellement de la Chine menée par le Japon. Autrement dit la Mandchourie occupée par l’envahisseur fasciste.

Heinrich Harrer a accompli sa mission de confiance hitlérienne, malgré la défaite militaire de1945, en la transformant en un logiciel pseudo «spirituel» installé dans des têtes affamées de servitude.

Son rapport de mission, Sept ans au Tibet, était bourré de mensonges grossiers et de fascination pour le «Führerprinzip» impitoyable du théocratisme lamaïque. Il a été transformé en film de propagande mondiale, en 1997, par le cinéaste français Jean-Jacques Annaud. Sept ans au Tibet, produit à Hollywood n’était qu’un «Bienvenue au nazi chez les Tibétains» avec dans le rôle du «gentil SS» un Brad Pitt aux cheveux très blonds, aux yeux très bleus, assorti de tout plein de beaux drapeaux à croix gammée.

A la mort de Harrer en 2006, et encore ces jours-ci, le dalaï-lama a diffusé de ce SS une apologie sans réserves : c’est-à-dire sans les mots «nuit de Cristal», «Himmler», «Hitler», «Juifs». Où qu’un SS ait été en mission, il était à Auschwitz. Il n’y a pas de «voie médiane» entre les Juifs martyrs dès 1938 et le champion nazi de 1938 encensé par le dalaï-lama en 2008.

L’«Océan de Sagesse» ne doit pas servir à noyer le poisson de la mémoire et de l’histoire : à relancer en contrebande le «Hitler connais pas» et «la Shoah détail de la Seconde Guerre mondiale». Le négationnisme n’est pas soluble dans les neiges éternelles. Le maître (spirituel) a eu ce maître (d’école). Il lui reste fidèle. Il y met son honneur. Sur le ceinturon des SS figurait la devise : «notre honneur est notre fidélité». Le dalaï-lama met, depuis soixante ans, son point d’honneur à ne pas parler de la mission au Tibet confiée en 1938 à son précepteur par Hitler et Himmler, ni des motifs mystiques, racistes et stratégiques de cette mission.

Il pourrait invoquer son enfance, regretter d’avoir été manipulé par un plan des nazis et de leurs alliés japonais : ceux qui violaient Paris, Oradour, Tulle ; ceux qui violaient Nankin. Au lieu de cela, il traite la destruction des Juifs d’Europe de rétribution, forcément juste, de fautes antérieures : il jette la Shoah à la poubelle du «karma». Et il ne cesse de ressasser son remerciement à un SS d’avoir été son «initiateur à l’Occident et la modernité» .

En acceptant ce discours, des Occidentaux et des modernes se font citoyens du déshonneur.

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Commentaires
L
L'Allemagne et le Tibet (W. Grimwald)<br /> Il existe une "légende" selon laquelle les Aryens, conduits par Thor, fuirent un cataclysme pour aller s'installer dans l'ancien Tibet. Sven Hedin, l'explorateur suédois de l'Asie centrale et profonde, alla jusqu'au Tibet. Il était un ami d'Hitler et un franc admirateur de l'Allemagne nationale-socialiste. Comme nous le verrons, le régime national-socialiste doit avoir connu beaucoup sur le Tibet et a dû maintenir des contacts avec ce pays éloigné. On raconte que la SS finança diverses expéditions jusque-là, et à présent cela semble bien indiquer quelques-uns des liens qui ont été finalement découverts. Que les Allemands furent autorisés à entrer dans un pays interdit aux autres étrangers semble bien indiquer que le Dalaï Lama de l'époque était un admirateur enthousiaste de Hitler. [Photo: Expédition de la SS au Tibet (1939)]<br /> <br /> Intérêts occultes et géopolitiques<br /> <br /> Dès le début des années 20, alors que le mouvement national-socialiste luttait pour le pouvoir, le théoricien de la géopolitique, le Prof. Karl Haushofer, enseignait à ses élèves l'importance géopolitique de l'Asie centrale et du Tibet. Parmi ces élèves se trouvait Rudolf Hess, qui présenta Haushofer à Hitler dans la prison de Landsberg où ce dernier était enfermé, en résultat du Putsch de Munich en 1923. Haushofer avait servi dans l'Etat-major impérial en Orient, et avait étudié le mysticisme du Japon et de l'Inde. Il pensait que la race indo-européenne était originaire de l'Asie, et que le contrôle de la région était déterminant pour la puissance mondiale germanique. <br /> <br /> Le Palais du Potala<br /> Le Palais du Potala à Lhasa<br /> <br /> A cette époque il y avait deux sociétés secrètes opérant en Allemagne, qui eurent une influence durable sur le National-socialisme, et particulièrement sur la SS qui avait créé un service spécialement pour explorer les questions occultes: «l'Héritage ancestral» (Ahnenerbe). Ces deux sociétés étaient «Thulé» et «Vril». La société du Vril était basée sur les idées exposées par le rosicrucien Sir Bulwer Lytton dans son livre «The Coming Race». Lytton affirmait qu'il existait une énergie psychique d'une puissance immense, latente chez la plupart des humains, mais utilisée par des adeptes vivant au Tibet. On dit que Haushofer initia Hitler à la fois aux concepts du Vril et à ses propres idées géopolitiques. <br /> <br /> Curieusement, il y avait déjà une communauté tibétaine résidant en Allemagne, avec son propre Lama. Alors que de nombreuses affirmations fantaisistes sont faites dans des livres pseudo-érudits sur le Troisième Reich, une des plus curieuses est l'affirmation qu'un grand nombre de Tibétains en uniforme allemand furent trouvés au milieu des ruines de Berlin par l'Armée soviétique. Un article récemment publié par le journal américain The New Order a jeté une lumière digne de confiance sur quelques-unes de ces connexions tibéto-allemandes, étant basé sur l'autobiographie de l'actuel Dalaï Lama. <br /> <br /> Mein Kampf en tibétain<br /> <br /> Pendant les années 20, le Dalaï Lama s'appelait Thutpen Gyatso. C'était un intellectuel d'une intelligence impressionnante qui cherchait à réaliser un équilibre entre la technologie occidentale et la spiritualité orientale. Il avait entendu parler de Hitler lorsque le mouvement national-socialiste était encore en train de lutter pour le pouvoir. Parmi les nombreux livres européens que le Dalaï Lama avait traduit, se trouvait Mein Kampf. Il annota son exemplaire avec des commentaires enthousiastes et souligna ses passages favoris à pratiquement chaque page. De Hitler il disait : «Le Inji (l'honorable étranger) est assisté par Dieu pour quelque haute entreprise dans cette vie.» <br /> <br /> Il pensait aussi qu'il y avait un lien entre le Tibet et le nazisme, car la svastika était le symbole à la fois du National-socialisme et des moines-guerriers de l'ancien Bouddhisme Bôn. Il notait aussi qu'il existait certaines similarités entre les doctrines nationale-socialiste et bouddhiste, particulièrement le fait que servir son peuple est le devoir -- dharma -- le plus élevé dans la vie. Par conséquent quand Hitler devint Chancelier en 1933 il reçut de chaleureuses félicitations depuis le lointain Tibet. <br /> <br /> Tibétains en uniforme allemand<br /> <br /> Pendant les années 40, des volontaires tibétains formèrent des brigades rattachées aux régiments cosaques, qui combattaient le communisme aux côtés de l'Allemagne nationale-socialiste. Les Tibétains, avec leur endurance aux grands froids et leur refus de se rendre, furent parmi les combattants les plus acharnés contre les soviétiques. Ils étaient des cavaliers exceptionnels et menèrent quelques-unes des dernières charges de cavalerie de l'histoire. C'étaient les restes de ces brigades que l'Armée soviétique trouva dans les ruines de Berlin, ayant combattu jusqu'au dernier. <br /> <br /> Après la guerre, le Tibet reçut ces combattants nationaux-socialistes qui purent rejoindre ce sanctuaire. Parmi ceux-ci se trouvait un Autrichien, Heinrich Harrer, qui devint un proche confident du nouveau Dalaï Lama, Tenzin Gyatso. Dans son autobiographie, Tenzin raconte que Harrer était un personnage délicieux et plein d'humour. Il parlait couramment le tibétain et était très aimé des Tibétains. Harrer s'était évadé avec un autre prisonnier d'une prison britannique en Inde pendant la guerre, et tous deux avaient vécu comme des nomades avant d'atteindre Lhassa. Harrer et Tenzin se rencontrèrent pour la première fois en 1948. Pendant une année et demi, avant que Harrer ne parte, ils se rencontrèrent environ une fois par semaine. «De lui je pouvais apprendre des choses sur le monde extérieur et spécialement sur l'Europe et la récente guerre.» <br /> <br /> Quelques années plus tard, les Tibétains furent à nouveau en première ligne du conflit entre les conceptions matérialiste et spirituelle/ archétypale. Bien que les 80 000 hommes de la Chine Rouge submergèrent les 8 500 Tibétains, le Dalaï Lama remarqua : «Il est nécessaire de dire que les Chinois perdirent un grand nombre d'hommes dans leur conquête du Tibet.» <br /> <br /> Nationalistes «Völkisch»<br /> <br /> Même si Tenzin est présenté comme un pacifiste internationaliste par les médias et si le monde libéral condescendant lui jette une aumône comme le Prix Nobel de la Paix, pendant que son pays est asservi par les génocideurs chinois, Tenzin reste un opposant de ces forces matérialistes acharnées à mener l'humanité à une grisaille universelle. Il est, comme les nationaux-socialistes pour qui ses compatriotes combattirent autrefois, un partisan de la diversité ethnique et nationale. <br /> <br /> Parlant à la Conférence des Religions du Monde à Chicago en 1993, il dit que les frontières séparant les différents peuples à travers le monde n'étaient pas mauvaises si elles préservaient et définissaient les identités génétiques et culturelles. Il exposa que ces différences devaient être conservées de façon à ce que l'individu ait son propre sens de l'identité. Tenzin est totalement opposé au Mondialisme, disant des internationalistes: «Ils ne voient pas que la soi-disant «diversité culturelle» qu'ils prétendent admirer disparaîtrait dans un système mondialiste. Non, la véritable «diversité culturelle» valorise les réalisations matérielles et spirituelles d'un peuple spécifique, différent de tous les autres de la planète. Par conséquent cela ne peut pas exister sans les barrières qui séparent et identifient une culture par rapport à une autre.» <br /> <br /> Aujourd'hui, alors que les Tibétains sont exilés et exterminés, leur cause devrait être soutenue par tous les nationalistes «völkisch», de même qu'autrefois les Tibétains eux-mêmes donnèrent leurs vies au service du «dharma völkisch», depuis leur lointaine patrie, jusqu'aux steppes russes et aux ruines fumantes de Berlin.
J
"Heinrich Harrer a accompli sa mission de confiance hitlérienne, malgré la défaite militaire de 1945, en la transformant en un logiciel pseudo «spirituel» installé dans des têtes affamées de servitude.<br /> L’«Océan de Sagesse» ne doit pas servir à noyer le poisson de la mémoire et de l’histoire [...]<br /> Il jette la Shoah à la poubelle du «karma»."<br /> <br /> M. Dispot réhabilite le style pompier (ah, ce logiciel de 1945, cet océan qui noie le poisson, sans parler de l'abjecte dernière phrase, c'est prudhommesque). Mais il se contente de rénover la propagande chinoise, au moment de la sortie du film d'Annaud.<br /> <br /> L'envoi d'Harrer en 1939 au Cachemire avait pour but de glorifier l'Allemagne nazie en tentant de vaincre un sommet de plus de 8000 m. Fait prisonnier par les anglais, il s'évade en avril 1944 et arrive à Lhassa, après plus de 2000 km à travers l'Himalaya, en janvier 1945. Il ne deviendra précepteur du Dalaï Lama que quelques mois plus tard. Il semble fort que ce soit plutôt lui qui se soit converti au boudhisme tibétain que l'inverse (ce doit être cela que veut dire Dispot avec son "logiciel pseudo «spirituel» installé dans des têtes affamées de servitude"(sic).<br /> <br /> Donc quand il arrive à Lhassa, le régime nazi vit ses derniers soubresauts ; prisonnier ou évadé du côté de l'Inde Harrer n'a absolument pas participé à Oradour ou à quelque exaction SS pendant la guerre.<br /> L'amitié affichée du Dalaï Lama pour celui qui fut son précepteur de 1945 à 1951 ne peut être assimilée à une négation de la Shoah que par un propagandiste pro-chinois fanatique.
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